Le Parti québécois et l’industrie du taxi ont demandé lundi la fin du projet pilote d’Uber.
«Il est temps que le gouvernement Couillard trouve une solution à la crise qu’il a lui- même créé», a mentionné Georges Tannous, président du Comité provincial de concertation et de développement de l’industrie du taxi (CPCDIT ).
«L’entente prévoyait sa résiliation immédiate si elle n’était pas respectée», a rappelé le chef du PQ Jean-François Lisée, rappelant que le Bureau du taxi a donné 129 constats d’infraction à des chauffeurs Uber depuis le début du projet pilote, en octobre dernier.
Selon eux, la baisse des valeurs des permis de taxis est aussi la conséquence immédiate de l’arrivée d’Uber.
Une perte qu’ils estiment à 200 millions de dollars, pour les 10 000 travailleurs de taxi à Montréal.
«De plus, un des deux seuls prêteurs de l’industrie [qui finance les permis de taxi] se retire parce que c’est trop risqué, c’est comme si aucune banque n’acceptait de renouveler une hypothèque, pour les chauffeurs de taxi, c’est le projet d’une vie», a ajouté M. Lisée.